Dossiers et actualités du CPS

Dans cette section, vous trouverez des cas personnels ou des cas que la Fondation PorAymara a aidés ou aide actuellement. Alors suivez-nous de près pour vous informer, apprendre, étudier ou vous inspirer et pour savoir quelle est la meilleure façon pour vous de procéder. Outre les cas réels, vous trouverez des sujets d'actualité sur les services de protection de l'enfance dans l'UE.

Actualités à propos de CPS IASS Espagne


Une découverte choquante dans la province d'Aragon, en Espagne, dans les locaux de l'IASS, les services de protection de l'enfance d'Aragon. Il s'agit de la même organisation que celle qui a enlevé LAW à une famille néerlandaise en Espagne. La vérité sera connue !


Cinq employés d'un centre pour mineurs d'Ateca arrêtés pour avoir blessé, agressé et torturé plusieurs détenus

écrit par Ismael Poveda (Editeur, Saragosse)

La Guardia Civil a arrêté cinq travailleurs du Centre d'Attention aux Mineurs de la ville d'Ateca (Saragosse), déjà condamnés à une peine de prison sans caution, pour avoir commis des délits de blessures, torture, délits contre l'intégrité morale, agression sexuelle, corruption de mineurs et appartenance à un groupe criminel, contre plusieurs détenus. L'enquête a débuté à la suite de plusieurs plaintes déposées par la mère d'un des mineurs auprès de la Police Nationale de Saragosse, dans lesquelles elle dénonçait plusieurs blessures que son fils avait subies pendant son séjour au centre. Face à cette situation, les enquêteurs ont commencé à recueillir des informations jusqu'à ce qu'ils découvrent que les employés soumettaient le mineur à des épisodes d'isolement, au cours desquels ils le soumettaient à divers traitements dégradants et humiliants. De plus, certains éducateurs auraient battu le mineur dans une pièce, dont ils avaient préalablement bouché la fenêtre de la porte et verrouillé, avant de procéder à de telles agressions. Il a également été constaté que le mineur a été immobilisé (contraintes physiques) qui n'ont pas été enregistrées, comme l'exige la réglementation régissant ces centres pour mineurs, avec le consentement du principal responsable de l'établissement, qui, d'ailleurs, a même demandé à un agent de santé d'établir un faux rapport démontrant que le mineur n'avait aucune blessure d'aucune sorte.

Au cours de l'enquête, les agents ont réussi à déterminer l'existence de plusieurs victimes dans ce centre, à travers la présence de preuves d'actes criminels liés à l'agression sexuelle et à la corruption de mineurs, perpétrés par plusieurs éducateurs au cours des derniers mois.

Pour l'instant, le juge du tribunal mixte numéro 2 de Calatayud, responsable de l'opération, a décrété la fermeture provisoire des installations pour les jeunes de 6 à 17 ans qui présentent des comportements perturbateurs ou antisociaux récurrents, ce qui les obligera à être relocalisés dans d'autres services fournis par l'Institut aragonais de services sociaux (IASS).


Le Gouvernement d'Aragon étudie leur relocalisationDes sources du Gouvernement d'Aragon signalent que l'IASS, concrètement la Sous-direction de Protection et Tutelle de l'Enfant et la Direction Provinciale de l'IASS de Saragosse, travaillent déjà à planifier la relocalisation des mineurs vers d'autres centres de la région. De plus, elles signalent qu'elles se présenteront comme parties lésées dans l'affaire. « Toutes les actions menées ces dernières heures et celles qui sont déjà menées visent à garantir le bien-être et la sécurité des mineurs qui sont sous la tutelle et la garde de l'Administration », a expliqué l'Exécutif, qui a rappelé que ce centre est une entreprise privée avec une capacité d'accueil d'environ 30 mineurs et qu'il dispose d'une vingtaine de places sous convention-cadre dont la prise en charge et la protection correspondent à Aragon.


La Chunta Aragonesista (CHA), pour sa part, a exprimé sa « profonde préoccupation et condamnation » face à ces événements « absolument inacceptables » et a exigé la comparution du directeur de l'IASS, ainsi que des responsables du Gouvernement d'Aragon, « afin qu'ils puissent expliquer comment ces terribles événements ont pu se produire dans une installation sous leur supervision ».

La porte-parole de la CHA à la Commission de Bien-être Social et de la Famille des Cortes de Aragón, Isabel Lasobras, a également demandé que des « mesures immédiates » soient prises pour garantir la protection et le bien-être de tous les mineurs dans ce centre et d'autres centres similaires, et qu'une « révision exhaustive » des protocoles d'action et de supervision contribue à essayer d'éviter que « des situations aussi regrettables » ne se reproduisent.


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